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Évaluation : on revoit les copies !

Évaluation : on revoit les copies !
© Andres Rodriguez / Fotolia
Ce mardi 24 juin, le ministre de l’Education nationale Benoît Hamon a lancé la conférence nationale sur l’évaluation des élèves. L’objectif : construire une politique de l’évaluation qui ne focalise plus seulement sur les lacunes de l’élève et lui redonne confiance.

Modalités pratiques

À l’occasion de cette annonce, le ministre a divulgué le calendrier de ce vaste chantier :

  • de juillet à août 2014 : travail du comité d’organisation
  • octobre 2014 : première réunion du jury
  • novembre 2014 : envoi par le jury de ses demandes d’information
  • décembre 2014 : auditions et débats publics, délibérations du jury et remise par ce dernier des recommandations au ministre

Trois groupes de personnes interviendront plus spécifiquement tout au long du processus :

  • le comité d’organisation, qui organise les groupes de travail, rédige les documents préparatoires et nomme les membres du jury
  • les groupes de travail qui produisent des analyses et des synthèse, effectuent des enquêtes, recueillent des avis d’expert
  • le jury qui doit être "représentatif de la communauté éducative et de la société civile"

Le ministère a annoncé différentes nominations à cette occasion. Michel Quéré, recteur de l’académie de Rennes, prend la présidence du comité d’organisation, alors que Etienne Klein, directeur de recherches au CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), préside le jury.

Démarche et objectifs

Le ministre entend faire participer l’ensemble des personnes impliquées dans la vie de l’élève, à savoir : les élèves eux-mêmes, les familles, les enseignants et plus généralement les équipes pédagogiques et éducatives. Ceci explique les différentes phases de consultation, de recueil des avis et de débat public prévues dans le calendrier de la conférence. Cela se traduit aussi par des groupes de travail prenant en compte ces différents publics.

L’objectif premier est de remettre à plat les pratiques actuelles d’évaluation, qui conduiraient à se focaliser essentiellement sur les lacunes des élèves. Elle propose aussi de réfléchir à la pertinence des notations qui sont actuellement plus perçues comme des sanctions.

Cinq questions doivent prioritairement guider les débats à venir :

  • Comment l’évaluation peut-elle être au service des apprentissages des élèves et participer à leur progrès ?
  • Comment rendre compte aux familles des progrès des élèves ?
  • Quelle place et quell...
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