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Mobilisation de l'Education nationale après les attentats

Mobilisation de l'Education nationale après les attentats
Dans son discours prononcé le 13 janvier dernier lors de la réunion des recteurs et en présence du Premier ministre, la ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem a notamment cité Nelson Mandela en rappelant que "l'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde", avant de préciser les cinq directions dans lesquelles l'éducation devrait avancer.

La ministre de l'Éducation a d'abord rappellé "la justesse" des ambitions portées par la loi du 8 juillet 2013 de refondation de l'Ecole de la République :

  • L’élévation du niveau de connaissances, de compétences et de culture [car] les connaissances sont la première arme pour combattre l’obscurantisme.
  • La réduction des inégalités sociales et territoriales qui fracturent la société française.
  • Mettre l’école en première ligne de la construction de la cohésion sociale et du lien civique.

Pour développer les politiques de citoyenneté, selon le souhait du Premier ministre Manuel Valls, Najat Vallaud-Belkacem a engagé des consultations syndicales, politiques et intellectuelles. Voici les cinq directions dans lesquelles l'éducation devrait avancer selon ses convictions :

  1. "La citoyenneté à l’école", c’est-à-dire contribuer au sentiment d’appartenance à la communauté nationale, qui passe d’abord par notre langue commune, le Français. Nous devons faire plus encore pour améliorer l’acquisition du langage dans la petite enfance, la maîtrise de la lecture et de l’écriture à la fin du CE1. C’est un enjeu déterminant aux plans scolaire, social et citoyen, car les inégalités de maîtrise du français engendrent des phénomènes de retard ou de mise à l’écart qui impactent la capacité de tous les élèves à disposer des mêmes chances non seulement de réussir au plan scolaire, mais aussi de trouver simplement une place dans notre démocratie.
  2. La citoyenneté, c’est la laïcité. Outre les chantiers engagés, il me semble indispensable d’avoir un moment symbolique et pédagogique qui rassemble enseignants, parents et élèves, qui pourrait être la date du 9 décembre selon le souhait de l’Observatoire de la Laïcité. Donnons-nous cette chance d’une journée annuelle de mobilisation sur un principe essentiel, dont l’école est le premier dépositaire.
  3. La citoyenneté à l’école, c’est l’égalité sous toutes ses formes, en luttant contre les discriminations sexuelles, d’origine ou territoriale. Au-delà des plans en cours sur ce sujet, nous devons faire de la généralisation à venir des Projets éducatifs territoriaux (PEDT) l’occasion de renforcer l’équité territoriale et d’offrir au plus grand nombre des projets de qualité qui mobilisent l’ensemble des ressources des territoires.
  4. La citoyenneté, c’est la démocratisation, la participation et l’engagement. Renforcer la confiance entre les parents et l’école, développer une culture de l’engagement citoyen dès le collège, développer les conseils de la vie collégienne pour répondre à l’aspiration, légitime, d’échanges et de débats que demandent les élèves et aussi encourager plus encore la vie étudiante, fa...
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