"ed21" ou comment penser l'éducation de demain

Publié le Mercredi 15 Avril 2015 - Par Julie Kuhn

Yves Lehmann, fondateur de "ed21"

De nombreuses start-ups spécialisées en éducation numérique ont vu le jour ces dernières années. Le souci est de les faire connaître, de les guider pour leur permettre d’être performantes et de se développer. Des associations se sont créées pour leur venir en aide, notamment "ed21" qui se définit comme la nouvelle "Silicon Valley de l’éducation". Rencontre avec Yves Lehmann, l’un de ses fondateurs.

"ed21", à quoi ça sert ?

Créée en 2014, l’association "ed21" sert à fédérer les innovateurs dans le monde des étudiants-entrepreneurs, des enseignants, des responsables et des étudiants. Tout cela dans un seul but, celui de faire rentrer plus vite l’éducation dans le 21e siècle.

Comment est née l’idée de créer cette association ?

L’idée est née suite au constat fait que l’écosystème de l’éducation n’est pas aussi structuré en France que dans d’autres pays tels les États-Unis, le Royaume-Uni, Israël ou encore le Brésil. On a un besoin absolu des personnes les plus innovantes. L’association compte les faire travailler ensemble pour faire avancer leurs projets dans une synergie créatrice.

Qui porte ce projet ?

Ce projet innovant pour l’éducation en France est porté par plus de 300 personnes. Il y a des Business Angels, des entrepreneurs, des enseignants, des éducateurs tels que Catherine Mongenet, Chargée de mission France Université Numérique, des étudiants comme Sarah Ackel, fondatrice de StudAnt et Mathieu Cisel, Doctorant sur les MOOC à l’École Normale Supérieure de Cachan...

L’association s’est montée de façon organique. Cela n’était pas planifié et c’est grâce à Catherine Mongenet que l’idée a vu le jour. Elle organise des Meetups sur des sujets divers et variés tels que le financement de l’EdTech (l’éducation avec les nouvelles technologies), les serious games à l’école, l’enseignement de la programmation...