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En dehors de deux livres qui fondent la notion d’estime de soi dans sa théorie, quelques ouvrages plus pratiques s’adressent directement à l’enseignant. Certains sites, canadiens ou français, apportent des outils pour mettre en oeuvre des activités de classe favorables au développement de l’estime de soi.

Des livres
Soi et les autres, Ronald D. Laing, trad. Gilberte Lambrichs, Gallimard, 1991 (1re éd. 1961), 238 p.
Cet ouvrage du psychiatre anglais qui marqua le mouvement antipsychiatrique est à l’origine de nombreux travaux sur l’estime de soi. Soucieux de comprendre comment se construisent certaines défaillances mentales, il mit au centre de sa réflexion les processus de confirmation et de non-confirmation, par lesquels l’individu normal fait l’expérience de son existence face à l’autre, par la médiation du langage et des attitudes corporelles. Ces processus affectent le développement de soi de façon positive ou destructrice.

La lutte pour la reconnaissance, Axel Honneth, trad. Pierre Rusch, Cerf, 2000 (rééd. 2010), 240 p., 41 €.
À la suite de Hegel, le philosophe allemand réinterroge le concept de reconnaissance, indispensable pour comprendre comment se construit l’identité d’un individu dans un rapport positif à soi. Travaillant la pensée du sociologue George H. Mead qui affirme la primauté de la perception de l’autre sur le développement de la conscience de soi, Honneth montre comment une relation harmonieuse à soi dépend de trois formes de reconnaissance : celle que l’individu trouve dans le milieu des relations primaires (famille, amour, amitié), celle qu’il reçoit en tant que sujet de droit, et celle qui provient de son appartenance à une communauté de valeurs. Lorsqu’existe un déficit de reconnaissance (cela vaut autant pour l’enfant que pour l’adulte), l’individu ne connaît plus les conditions sociales nécessaires pour construire un rapport positif à soi, les autres ne confirmant pas ou plus la valeur de ce qu’il fournit à la société par son activité propre.

Renforcer la confiance en soi à l’école. Présence ici et maintenant. Volonté d’être, Alain Soleilhac, Chronique Sociale, 2010, 93 p., 11,70 €.
L’auteur a adapté la méthode Vittoz (mise au point à l’origine par un médecin suisse pour des personnes atteintes d’un mal-être d’origine psychique) en proposant un certain nombre d’exercices concrets à mettre en pratique à l’école. Son projet pédagogique consiste à “aider l’enfant à prendre conscience qu’au fond il veut réussir mais qu’il n’en prend pas les moyens”. La confiance en soi s’installe à partir d’un travail sur le corps qui va progressivement renforcer la concentration.

La Politesse à l’école. Une compétence sociale pour réussir ?, Laurence Filisetti, coll. “Regards sur l’éducation”, Presse Universitaires de Grenoble, 2009, 180 p., 18,30 €.
L’auteur pose une question essentielle : la réussite scolaire dépend-elle du comportement d...

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