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Pour une approche raisonnée

Pour une approche raisonnée
© Image Source/REA
La nouvelle Stratégie nationale de développement durable 2010-2013 pose les bases d’un mode de développement organisé autour d’une économie verte et équitable. La conservation et la gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles, dont l’eau fait partie, en constituent le défi n° 6. L’école a une place importante à prendre dans la sensibilisation des jeunes générations à cette thématique.

L’EDD est un ensemble de compétences transversales visant à aider les jeunes générations à faire les bons choix pour la préservation des ressources. Ces compétences, jamais définitives, évoluent avec le progrès des sciences, des techniques et des mentalités. Cette éducation oblige donc les enseignants à ouvrir l’école sur le monde et ses enjeux et à promouvoir dans leur classe une culture humaniste reliant les différentes disciplines.

L’eau est évoquée dans les programmes de Sciences expérimentales et technologie. Pour le cycle 2, deux objectifs sont spécifiés : “Savoir que respecter les êtres vivants passe par le respect de l’environnement dans lesquels ils vivent” et “Être sensibilisé à l’importance de l’eau et à la nécessité de l’économiser”. Au cycle 3, le travail autour de l’eau doit faire l’objet d’une progression, autour de l’item “La matière”. Deux entrées sont privilégiées : le trajet de l’eau dans la nature ; la ressource eau et le maintien de sa qualité pour ses utilisations.

L’observation du milieu, point de départ de l’EDD
En cohérence avec la sensibilisation démarrée au cycle 1, on habituera les élèves à regarder autour d’eux, à faire des liens avec ce qu’ils savent et à poser des questions. Ce ne sont pas forcément les projets grandioses qui leur apporteront le plus. Des observations météorologiques simples, qui deviendront de plus en plus pointues au fil des cycles, les aideront à mieux connaître leur environnement. On pourra par exemple s’interroger sur le niveau de la rivière ou de la mare qui baisse, sur les inondations, sur l’interdiction dans certaines zones de consommer l’eau du robinet pour certaines catégories de personnes plus fragiles, sur les travaux d’assainissement dans le quartier, qui sont des appuis intéressants. Autre exemple : la présence d’un pluviomètre dans la cour servira à effectuer des mesures, mais aussi à s’interroger sur l’eau de pluie, d’où elle vient et ce qu’elle devient une fois sur le sol. Les élèves comprendront ainsi, après plusieurs mois de relevés, qu’il peut y avoir des périodes de fortes précipitations et des périodes plus sèches. Ils seront en mesure au cycle 3 de comparer des relevés de différentes régions, différents pays, et d’approcher la notion de développement durable au travers du thème de l’eau.

L’étang et le prix de l’eau au cycle 2
Le travail peut également s’articuler autour de projets, dans une démarche permettant de mobiliser la transversalité des apprentissages. Au cycle 2, une activité suivie autour d’un étang ou d’une mare proche de l’école peut être l’occasion d’étudier la qualité de l’eau (en pêchant et observant les petits invertébrés qui s’y développent, par exemple)...

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