La séance de ce jour s’inscrit dans le prolongement d’un premier travail sur les volcans et séismes. Les élèves avaient étudié la formation de ces manifestations naturelles, leurs conséquences, et les interventions de l’homme.

Catastrophes naturelles...
L’enseignante annonce la thématique sur laquelle ils vont travailler : catastrophes naturelles et catastrophes technologiques. “Que cela vous inspire-t-il ?”, demande-t-elle. Fatima évoque l’idée de “ce qui a été construit par les hommes”, Alastair pense plutôt à “quelque chose qui est produit par la nature”, Yacine propose “quelque chose qui n’est pas bon pour la nature, ce n’est pas de notre faute.” Ce à quoi Raphaël répond que “si c’est naturel, ce ne peut pas être de notre faute”. Sonia Conchon leur propose de lancer le diaporama qu’elle a préparé pour cette séance. Elle utilise pour cela un dispositif de tableau blanc numérique “bricolé” à partir d’un ordinateur et d’un vidéo-projecteur, le tout connecté à une célèbre manette de jeu vidéo servant d’émetteur et permettant de cliquer au tableau à l’aide d’un stylet. “J’ai sélectionné des événements qui se sont produits en France, mais aussi ailleurs dans le monde. Pour chaque page, vous devrez me dire s’il s’agit d’une catastrophe naturelle ou technologique.”
Bastien lance la première page du diaporama et lit le texte qui accompagne les deux visuels. Celui-ci présente la catastrophe de l’Erika en 1999 au large des côtes françaises et ses conséquences : 31 000 tonnes de fioul transportées, marée noire sur près de 400 km de la Bretagne à la Charente-Maritime, Total reconnu coupable de “pollution maritime” et condamné à verser 92 millions d’euros en 2007. Après avoir vérifié la bonne compréhension du vocabulaire, notamment le verbe “affréter”, Sonia Conchon demande à Rémi de montrer sur la carte de la France les zones polluées. Un élève mentionne la catastrophe similaire plus récente en Floride. “La plateforme pétrolière au large du Pacifique a explosé”, se souvient-il. “Un incident d’autant plus grave que le pétrole est hautement inflammable”, leur rappelle leur enseignante.

…ou technologiques ?
La page suivante évoque l’ouragan Dean qui a sévi dans les Antilles en avril 2007 : il a fait 2 morts, les plantations de bananes et cannes à sucre en Martinique et Guadeloupe ont été fortement touchées. Un élève, voulant expliquer l’image de la catastrophe, évoque “une tornade qui s’est formée en mer”. Sonia Conchon le corrige : “Une tornade se forme plus souvent sur les terres. Et on la reconnaît à son tourbillon vertical. Pouvez-vous me citer d’autres mots pour évoquer ce phénomène ?” Les enfants citent les mots tornade...